• Le petit cortège avance par les courants d'airs des couloirs, il est tôt, il fait sombre, froid, il est cinq heures. Le juge aux côtés d'un pope barbu est suivi d'une dizaine de personnes telles que le directeur de la prison, des assistants, leurs fonctions? Diverses... Seule la bureaucratie soviétique connaît les attributions de chacun, tous avancent d'un pas décidé, mécanique.

    Ce cortège se presse d'aller rejoindre Yvan qui les attend en haut de son gibet en compagnie d'un assistant. Yvan ne voulait plus de ces deux, trois... adjoints soit disant qualifiés qui au premier condamné, tournaient de l'œil en voyant le pendu au bout de sa corde, les yeux exorbités, la langue pendante animé des derniers soubresauts. Non! un suffit, Igor, de ses cent vingt kilos de mauvaise graisse lui convient très bien, gros, stupide, endoctriné par le régime.

    Là, tout allait vite, un dé de vodka, le pope, la croix, un stupide bruit d’os broyés, la trappe béante.  

    C'était du temps de l'union soviétique, 32 ans, mais rassurez vous! Vlad est encore là.


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  • Même la nuit la plus sombre prendra fin
    et le soleil se lèvera.

    Victor Hugo


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  •  Mon amie d'enfance
    Bien sur ce n'était pas la Seine mais quand même
    C'était à mon arrivée, le premier soir, je la voyais
    Toute puissante, mystérieuse avec ses remous violents et marrons
    J'accourais pour la voir comme un rendez vous passé ensemble
    Dans la joie d'être, de la côtoyer, de la capturer pour toujours dans mes pensées
    La Garonne. 
     

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